« Ne t’inquiete pas, la roue tourne, tu vas reprendre du poil d’une bete ! » Psychologie de comptoir se evoque bien d’abord Pierre, qui n’est pas vraiment d’humeur a subir ce type de poncifs. Pourtant, cette nuit-la, apres diverses heures a lutter contre une insomnie lors de laquelle mille et une pensees s’entrechoquent, il fait un reve etrange.
C’est la fin de l’apres-midi, le soleil est voile par deux nuages.
Pierre se promene dans la ville, etrangement vide pour l’heure, surtout avec ce temps si clement. Il aime toutefois la quietude qui y regne, une ambiance qui contraste tant avec le chaos qu’il ressent au sein d’ sa life. Ses jamais le menent dans une large place bordee d’arbres ; concernant la gauche, une fontaine, alors qu’au fond, majestueuse, se dresse une grande roue de fete foraine. Il s’en approche. Toujours personne aux alentours, jamais plus que dans l’habitacle qui sert a se procurer des tickets. Pourtant, l’acces a l’attraction est ouvert : il monte dans une des cabines rondes. Rien ne bouge. Il s’installe paisiblement et decide d’attendre, curieux de votre qu’il va se passer.
Et tu es la, a ses cotes, jaillie d’on ne sait ou, magie du reve. Tu lui apparais telle qu’a votre toute premiere rencontre, aussi que vous aviez rendez-vous avec d’autres membres de ce forum d’inconditionnels du manga qui traite d’?nologie, Les gouttes de Dieu. Tu portais cette robe de look asiatique, cintree, rouge, avec en motif un dragon d’or qui semblait s’enrouler autour de ton corps de liane. Tu attirais l’ensemble des regards, mais tu n’avais d’yeux que pour lui et tu remarquais l’eclat de l’attirance dans les siens. Vous echangiez discretement ces numeros de portable, vous envoyiez de suite tout un tas de messages.
Pierre sent la roue se mettre en mouvement. Lentement, la cabine s’ebranle et commence le ascension. Tu es toujours la, mais tu as change. Tu portes cette fois-ci la tenue de votre premier rendez-vous, quelques semaines plus tard. Vous vouliez vous balader un peu puis aller boire un verre. Tu l’avais retrouve pres du parc de Bercy, que vous deviez traverser Afin de vous poser a la terrasse d’un bar a vin. Vous vous etiez finalement arrete dans une allee discrete, pour vous asseoir via 1 banc. Vos mains avaient fini par s’effleurer, vous aviez l’integralite des deux senti un courant electrique vous traverser. Vous vous etiez langoureusement embrasse. Vous aviez enfin termine la https://datingmentor.org/fr/farmersonly-review/ fi?te chez toi, sur ton canape.
J’ai cabine continue de monter.
J’ai vue via la metropole reste magnifique. Pierre a toujours adore votre lieu. Cela a l’impression que tu es tout contre lui. Il sait que ce n’est qu’un reve, mais il profite de chaque instant. Cela se souvient de tous les agreables moments partages. Tu le trainais dans les musees, il t’emmenait dans les concerts. Vos mondes etaient multiples, mais des ponts se creaient entre toutes vos deux rives. Lui voyait d’autres dames quand la histoire avait commence, il ne te l’avait pas cache. Sortant d’une relation compliquee, tu ne savais gui?re trop ou tu allais, tu lui avais juste devoile qu’il pouvait Realiser votre qu’il voulait, tu souhaitais juste ne point savoir et ca irait. Sans compter que qui plus est, vous vous rapprochiez et en a peine deux semaines il ne voulait plus que te voir, toi.
Pierre ressent le mouvement d’la machine qui continue de le faire s’elever au sein des airs. Il aime votre sensation. Une legere brise lui caresse la figure, il crois percevoir ta tete se poser via le epaule. Vous vous voyiez de plus et puis souvent, passiez tous vos week-ends chez l’un ou chez l’autre, ne vous cachiez environ vos amis communs connus avec le forum. Tu lui avais meme presente ta famille. Cela avait alors suggere que vous habitiez ensemble. Tu avais eu quelques reticences, que tu avais ensuite balayees. Un an apres la retrouve, vous commenciez a eplucher les petites annonces immobilieres.
Notre cabine atteint son zenith et Notre roue s’arrete de tourner. Vous veniez de visiter un appartement. Cela vous plaisait et vous deviez decider si vous arretiez les investigations ou nullement. Mes parois d’une cabine deviennent translucides, puis disparaissent. Vous flottez au sein des airs, tels des moines zen, main dans la main. Cela ne se rappelle gui?re avoir pas atteint 1 tel niveau de plenitude ainsi que bonheur. Pierre est heureux. Cela sent que tu serres sa main dans la sienne, comme si tu avais peur. Cela se gravite vers toi, Afin de vous rassurer. C’est aussi qu’il voit ton visage tel qu’il ne l’oubliera pas. « Je veux que tu partes, que tu sortes ma vie ! Je ne me sens pas prete et je crois que je ne le serai jamais. »